TRAVAILLEUSES, TRAVAILLEUSES ! Documentaire de témoignages sur notre relation au travail

TRAVAILLEUSES, TRAVAILLEUSES ! 

un film documentaire (54mn) de Sonia Larue 

Cliquez sur ce lien pour voir le documentaire

Lors des derniers évènements, nous avons pu avoir un moment d’échange. Merci à tous vos partages riches d’ouverture et de questionnements.

Derniers évènements, en espérant en avoir d’autres dès les réouverture des salles :

Le vendredi 14 mars 2020 au Quai 9 à Lanester

ET le Jeudi 13 mars 2020 au Quai 9 Pièce de Théatre « Célestine » avec Erika Vandelet

Le mardi 30 avril à 20H30 au cinéma la Bobine à Quimperlé + un court-métrage Lettres Rebelles (réalisé en 2017).

Le jeudi 28 mars à 20H30 au cinéma Le Kerfany à Moëlan sur mer + un court-métrage Lettres Rebelles (réalisé en 2017).

Le vendredi  8 mars (20 h 30) au Vulcain, à INZINZAC-LOCHRIST (56) dans le cadre de la journée des droits de la femme. « Travailleuses, Travailleuses ! »  le 21 février (à 20 h 45 sur Tébéo et TébéSud) et à 21 h sur TVR). © Le Télégramme

1ère Diffusion le 18 décembre 2018,   au cinéma LE VULCAIN à INZINZAC-LOCHRIST (56) 

Merci d’avoir diffuser l’information pour les séances qui étaient publiques et ouverte à tou.te.s, dans la limite des places disponibles.

A très bientôt !

Merci à Sonia et Erika ….et leurs équipes bienveillantes

Et si vous n’avez pas pu vous rendre à la projection, vous pouvez trouver ce documentaire sur le lien suivant :

https://www.kubweb.media/page/travailleuses-journal-femme-chambre-mirbeau-sonia-larue/

 Cinq femmes du pays de Lorient, coiffeuse, secrétaire, maraichère, serveuse et directrice financière, évoquent la passion, le stress, le manque ou la fatigue que leur inspire le travail, à la fois source d’émancipation et d’aliénation. Un jour, elles ont tenté de s’affranchir de leur servitude et de réinventer leur vie au travail.

Leur histoire se déroule sous le regard attentif de Célestine, la petite bonne du « Journal d’une Femme de Chambre » d’Octave Mirbeau.

 

 

Isabelle est née en 1965 : « C’est l’année où la femme a eu le droit d’ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de son père ou conjoint ». (Katell Brélivet)

Le Télégramme a voulu donner une suite au documentaire de Sonia Larue en rencontrant les cinq héroïnes de « Travailleuses travailleuses ! ». Premier portrait, avec Isabelle Lassègue, ancienne directrice financière devenue astro-thérapeute.

Parmi les cinq héroïnes du doc de Sonia Larue, figure en personnage principal, Isabelle Lassègue, ancienne directrice financière devenue astro-thérapeute. Une deuxième vie qui a démarré en 2013, après 25 ans de carrière dans l’ingénierie financière et les ressources humaines. Secteur de l’agroalimentaire et de la sidérurgie. « Une femme dans un milieu d’hommes », évoque cette fille de charcutier traiteur, diplômée en haute finance. « La dictature de l’argent, la culture de chiffres… Un jour, tout ceci n’avait plus de sens à mes yeux ». Isabelle, la Nantaise, a décidé de prendre sa vie en main. « Pourtant très cartésienne, je suis passée de l’interprétation des chiffres à celle de la géométrie sacrée ». Aucun regret : « Il n’y a rien à jeter dans ma vie et je n’oublie pas d’où je viens ».

C’est en 2015, déjà dans sa nouvelle vie de thérapeute qu’elle fait la connaissance de Sonia Larue, à l’occasion de l’adaptation au théâtre du roman « Le journal d’une femme de chambre ». « Une histoire qui raconte celles de toutes les femmes. Célestine, l’héroïne, parle des femmes qui ont dû se mettre au service des autres. À l’époque, on les éduquait pour ça ».

L’épreuve comme tremplin


Le projet de documentaire séduit immédiatement l’ancienne cadre. Persuadée que « ça peut aider les personnes à s’autoriser à… ». Isabelle est bluffée du résultat : « Un film qui donne envie. En même pas trois ans, on voit que les choses évoluent très vite. Quels que soient les parcours, les embûches. Preuve que la femme a cette capacité incroyable à rebondir, à franchir le pas », confie la professionnelle, qui aujourd’hui anime des ateliers d’aide à la création d’entreprises, principalement pour un public féminin.

Elle aussi a entendu, à la quarantaine, cette petite voix difficile à mettre en sourdine qui lui demandait : « Est-ce que je n’ai pas mieux à faire de ma vie ? ». « Rien n’est figé dans ce film. Chacune dans nos parcours a su se raccrocher à quelque chose : c’est là que l’épreuve peut être un vrai tremplin ».

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/travailleuses-isabelle-l-ancienne-directrice-financiere-devenue-therapeute-21-01-2019-12187281.php#6ESRuOY6rYQPUu2G.99