Constellation Familiale – Professionnelle et Systémique
Nous faisons partie de différents systèmes : familial, professionnel (entreprise, équipe, association,…), amical…
Parfois, un système se grippe, se bloque. D’anciens conflits non résolus se répètent et nous aveuglent.
La constellation systémique décèle et dénoue ces blocages inconscients rapidement.
Elle restaure l’équilibre et le flux de la vie.
La constellation, familiale ou professionnelle, utilise la représentation dans l’espace du problème vécu dans un système.
Ainsi mis en perspective, le problème prend une dimension différente, il est « visible », « palpable ».
Lors d’une constellation familiale ou professionnelle, il y a un «constellé », celui qui pose le problème et des «représentants».
Le « constellé » pose le problème et choisit parmi les « représentants » ceux qui représentent les protagonistes du problème.
Il les positionne dans l’espace.
Le ressenti des représentants fait peu à peu émerger les véritables enjeux relationnels.
L’origine du blocage et sa voie de résolution apparaissent.
La remise en ordre symbolique du système relationnel redonne sens et cohérence à ce qui a été vécu.
« Rien n’existe jamais tout à fait indépendamment du reste. Tout est en lien avec tout. Quelque soit le lieu où tu vis, il constitue ton temple, pour autant que tu le considères. comme tel. Si les membres de la famille s’aiment tendrement, la maison sera un beau jardin fleuri. Mais si ces esprits ne sont pas en harmonie les uns avec les autres, c’est comme si une tempête ravageait le jardin. Nous ne sommes pas indépendants mais interdépendants. » Bouddha
Consultez les dates des prochains ateliers de constellation familiale ou professionnelle
Il est possible de réaliser une séance individuelle à l’aide de supports variés
Séance individuelle thérapeutique : 1H30 – 70 €
Journée en groupe : 70€ pour poser une problématique – 40€ pour observer et/ou représenter
Origines et quelques références :
Ces thérapies qui soignent la famille : Dès 1913, dans Totem et Tabou, Sigmund Freud évoquait la possibilité de la transmission d’une faute, de génération en génération. Par la suite, le psychiatre américain Jacob Levy Moreno, créateur du psychodrame, les psychanalystes Nicolas Abraham, Maria Török ou encore Didier Dumas se sont intéressés aux dynamiques inconscientes de la famille. Par ailleurs, sous l’impulsion du psychologue américain Gregory Bateson, puis de l’école de Palo Alto, la thérapie familiale systémique viendra aider à l’identification et à la modification des rôles de chacun dans le système familial. C’est à la psychothérapeute Anne Ancelin Schützenberger, auteure du best-seller Aïe, mes aïeux !, que l’on doit la création de la psychogénéalogie transgénérationnelle. Une méthode qui repose sur des concepts tels que « le syndrome d’anniversaire » (ces dates qui font sens dans une même famille) et les loyautés familiales inconscientes. Avec un « génosociogramme », arbre généalogique constitué des faits marquants sur plusieurs générations, elle étudie les répétitions et met au jour les résonances entre les événements passés et nos propres blocages.
Autre approche : la thérapie de groupe des constellations familiales, fondées par Bert Hellinger, psychothérapeute allemand. Elle propose de rejouer, au sein du groupe, l’histoire familiale et d’en révéler les noeuds, premier pas pour mettre un terme à des scénarios répétitifs douloureux.
Les traumatismes se transmettent de génération en génération
La science le prouve :
Sur la vidéo ci-dessous, et sur l’extrait de radio, les scientifiques prouvent bien que les traumatismes viennent déformer l’ADN sur plusieurs générations. La thérapie peut rétablir l’ADN, en particulier la constellation familiale, car elle travaille sur les mémoires du
système familial. (à partir de 16’20 »)
Extrait radio
Les traumatismes vécus par les parents ou les grands parents peuvent-ils laisser une empreinte biologique transmise de génération en génération ? Certains scientifiques commencent à travailler sérieusement sur cette hypothèse. Parmi eux : Isabelle Mansuy, de l’école polytechnique fédérale de Zurich, en Suisse.
Le protocole expérimental des chercheurs est le suivant : des jeunes souriceaux ont été séparés de leurs mères, de manière précoce. En grandissant, ils ont développé des troubles assez comparables à la dépression : troubles de la mémoire, comportement d’évitement social, apathie, mais aussi parfois, un goût pour la prise de risque inconsidérée. Les animaux s’exposent à des dangers plus grands que leurs congénères sans montrer de peur, ce qui évoque les troubles de la personnalité.
En observant les deux générations suivantes, enfants et petits-enfants issus de ces mâles, les chercheurs ont constaté qu’ils souffraient des mêmes troubles du comportement, et parfois même de manière plus prononcée encore, alors que ces souris n’avaient, elles, jamais subi de séparation précoce d’avec leur mère.
La transmission
Dans le cerveau, dans le sang et dans les spermatozoïdes, les chercheurs ont découvert des modifications bien précises sur des molécules, les micro-ARN, qui interagissent avec l’ADN.
Cette transmission des expériences traumatisantes et ses conséquences sur le comportement n’est pas directement génétique (il n’y a pas de gènes spécifiques pour ces troubles du comportement), et le support de l’hérédité serait, ici, une famille de molécules qui influencent la façon dont les gènes sont utilisés par l’organisme.
La deuxième génération semble touchée par des troubles du comportement plus sévères, car, selon Isabelle Mansuy, les altérations des micro-ARN sont présentes dès la conception, à la différence des premières souris traumatisées, chez qui elles n’apparaissent qu’après la séparation d’avec leur mère.
Pour la deuxième génération, l’action des altérations se fait déjà sentir au cours du développement fœtal et les troubles du comportement seraient donc plus marqués encore chez les descendants d’animaux traumatisés.
Chez l’homme
Cela fait presque dix ans que les neurobiologistes, les psychiatres et même les généticiens tournent autour de cette idée d’une trace biologique laissée par les traumatismes chez l’humain. L’une des études marquantes de ces dernières années a été menée au Canada, à l’université Mc Gill. Des analyses ont été faites sur des personnes victimes d’abus sexuels et des particularités « biologiques » ont été trouvées. Certains gènes liés au stress ne fonctionnaient pas tout à fait normalement.
Mais, si ce marqueur a été identifié, la transmission biologique de cette vulnérabilité au stress, elle, n’a jamais été observée jusqu’à présent.
Comprendre son histoire grâce à la constellation familiale
Par Leslie Rezzoug, publié le , mis à jour à
Extrait
Cette thérapie brève aide à replonger dans l’histoire de sa famille pour mieux s’en affranchir.
La méthode de la constellation familiale fait partie des thérapies brèves. Elle a été créée dans les années 1990 par Bert Hellinger. Cet ancien jésuite allemand a quitté la prêtrise et s’est formé à la psychanalyse en Autriche. Au terme de ses études, on lui a refusé le titre de psychothérapeute. Il a décidé de fonder sa propre technique.
Sur le modèle de la psycho généalogie, les constellations familiales partent du postulat que nos difficultés et nos névroses prennent racine dans notre histoire familiale. Des conflits non réglés par les générations précédentes auraient des répercussions sur notre présent. « Le but d’une séance de constellation familiale est de faire émerger de l’inconscient ces éléments structurels de la généalogie et de potentiels éléments traumatiques », résume Jean-Christophe Benas, thérapeute en constellation familiale. « Je me souviens par exemple d’une femme qui ne parvenait pas à rester avec son compagnon, car dans sa lignée, de nombreuses femmes avaient été quittées. Elle en avait gardé une méfiance des hommes. »
La constellation familiale se pratique en groupe ou en individuel auprès d’un.e thérapeute formé.e. Ce dernier prend d’abord quelques minutes pour faire le point sur les motivations profondes qui animent le « constellé ». Ensuite, il lui demande de raconter le plus objectivement possible tout ce qu’il sait sur l’histoire de sa famille.
En groupe, le fonctionnement est le même. L’animateur pose ensuite des questions pour faire réagir les protagonistes de manière spontanée. « Il n’y a pas de méthode stricte, lance Jean-Christophe Benas. On tâtonne pour que chacun se sente en confiance et puisse se mettre à la place de la personne qu’il représente. » Durant ce jeu de rôles, le « constellé » demeure spectateur de la scène. Cette mise à distance lui permet de visualiser les mécanismes à l’œuvre chez lui.
« Une fois les ours en peluche positionnés, la thérapeute m’a dit que personne n’avait la bonne taille ni la bonne place », reprend Mai. Le but est de remettre mentalement la constellation dans le bon ordre pour qu’elle soit juste pour nous. Il arrive fréquemment que les enfants se comportent comme les parents de leurs parents. »
Article d’Happynez
Article happyness Aout 2018 – Le pouvoir des Constellations Familiales
et des références de livres sur la page Psychogénéalogie et Génosociogramme (en cliquant ici)